lundi 31 mai 2010

Gracelands, Khayelitsha


Aaah, je prends plein de retard..mais ça veut dire que je fais plein de trucs qui m'empêchent de restée collée à mon ordinateur, donc c'est plutôt positif!

Après le samedi sportif de randonnée à la Table Mountain, nous passons le dimanche à une activité beaucoup plus culturelle: la visite d'un Township (= un bidonville).

Dans mon guide (Lonely Planet, sans faire de pub, celui de l'Ouest Canadien et celui de l'Afrique du Sud sont supers!), ils disent que plusieurs agences offrent ça, mais je n'étais pas très sûre de vouloir aller, comme au zoo, prendre des photos de ces gens qui, même s'ils sont en nette majorité numérique, sont décidément en gros décalage avec l'Afrique du Sud officielle, celle des riches blancs.

Et puis via le site de Couchsurfing (auquel je dois tout ce qui m'arrive ici), nous avons trouvé l'annonce de Craig, un jeune Sud-Africain engagé dans un petit Township, Graceland, dont il essaie d'améliorer l'état, et aussi l'ouverture du Township sur le reste du Pays, la communication entre les différents (très différents) Sud-Africains.
Craig se proposait d'organiser une journée d'échanges entre les habitants des Townships et tout local ou touriste intéressé de s'ouvrir un peu aux autres.

Gracelands est en fait une petite communauté appartenant à Khayelitsha, situé dans une partie du Cap appelée "Cape Flats". 500 000 personnes habitent Khayelitsha, ce qui en fait le plus grand township d'Afrique du Sud (il se partage la vedette avec Soweto, du côté de Johannesbourg).

Le "journée au Township" a inclu une initiation au Xhosa, la langue parlée dans les townships autour du Cap, et un tour du village, avec mise en pratique immédiate des bases de Xhosa sur des habitants ravis de voir des étrangers faire l'effort d'apprendre leur langue.

Nous avons tout d'abord appris à serrer la main comme des africains (Craig explique e principe dans la vidéo)



Le shake-hands, ça va encore. Mais le Xhosa, ce n'est pas facile! La prononciation comporte des "clicks" très difficiles à maitriser pour nous pauvres européens.




Et voilà ce qu'on a répété aux habitants qu'on croisait:



Je dois dire qu'on s'est bien amusés! Nous avons ensuite mangé ce que les habitants nous avaient préparés (enfin...j'ai passé mon tour en ce qui concernait les tripes, mais les légumes étaient très bons!), pendant que les enfants dansaient avec grand entrain une chorégraphie préparée pour l'occasion.





La famille Sud-Africaine typique! (ici, on est noir ou blond!)


Bref, une très belle et très enrichissante journée. On côtoie enfin la chaleur humaine des Africains!

L'ascension de Table Mountain


coucou!

Vous en réviez (si, si...), je l'ai enfin fait: je suis allée en haut de Table Mountain (=la montagne en forme de Table qui sert de repère dans toutes circonstances!). Et, j'entends déjà les mauvaises langues, non, je n'ai pas pris le téléphérique. Mes amis allemands Sebastian et Lewis et moi avons certes pris le chemin "le plus facile" (discutable à mon avis), mais bien à pied!

Nous avons profité d'un beau samedi ensoleillé pour nous lancer. Je dis bien nous lancer, car tous les guides touristiques le disent: Table Mountain est dangereuse, chaque année des inconscients s'y perdent/se font agresser/y laissent leur vie...
Il faut aussi prévoir les changements brusques de température. Enfin pour l'instant on doit frôler les 30 degrés, donc ça va...



Le chemin commence gentiment, et la vue est déjà superbe!



La suite, ce sont des marches non stop sous le cagnard pendant près d'une heure et demi :-)



On finit ENFIN par y arriver! (non sans peine, donc, en ce qui me concerne)





En haut, on regrette tout de suite de s'être moqué des gens croisés en bas avec bonnet et gants. Quel vent GLACIAL!
Mais la vue se passe de commentaire...





Je ne vous cacherai pas qu'on est redescendus par le téléphérique (mais dans le but totalement touristique d'avoir "essayé le téléphérique", bien sûr!)



En tous cas, quel bonheur de pouvoir faire de la randonnée à deux pas du centre-ville...

jeudi 27 mai 2010

Rhodes Memorial et Camps Bay

Petit intermède médical:
Aujourd'hui, c'est le début de l'ECN, anciennement concours de l'Internat pour tous mes amis de 6ème année. Donc les assidus lecteurs de ce blog (tablons sur la généreuse estimation de 10 personnes) sont priés de croiser des doigts pour eux jusqu'à vendredi midi!



deux endroits sympa que j'ai visité récemment:

d'abord le Rhodes Memorial, un gros monument en Granit en hommage à Cecil Rhodes, un homme d'affaires anglais ayant fait fortune dans les mines de Diamants. C'est à deux pas de l'université, et la vue est superbe!



Ensuite Camps Bay: une des plus connues, et des plus huppées des plages du Cap. C'est THE place pour admirer le coucher du Soleil, différent tous les soirs!





C'est quand même pas mal Cape Town...

lundi 24 mai 2010

Lion's Head


Dimanche matin. Je m'extrais difficilement de mon lit, mon dos n'ayant visiblement pas vraiment apprécié le surf de la veille. Bon, on va être cool alors. Je vais faire un tour du côté de Compagny's Garden, un jardin botanique au centre-ville, entouré de musées.

Effectivement, ce jardin est charmant!

Mais pendant que je me promène, Lewis m'appelle pour me proposer d'aller monter en haut de Lion's Head. Tiens, bonne idée! De toutes façons on n'a pas besoin de son dos pour faire de la randonnée!



Le chemin commence gentiment, c'est très mignon! Et la vue est très belle, même si partiellement cachée par les nuages.






Le chemin devient un peu plus compliqué, mais ça va encore!





Oui, ca finit à l'échelle, et ensuite escalade, avec chaîne pour s'aider. J'étais pas parfaitement équipée, étant donné que j'étais initialement partie pour une ballade tranquille dans un jardin, mais je ne m'en suis pas trop mal sortie!

En haut, malgré les nuages, la vue est magnifique!



Il faudra que j'y retourne un jour avec un beau temps clair. Il parait que les soirs de pleine lune la tradition est d'y monter pour le coucher du soleil; la descente n'étant pas trop difficile grâce à la lumière de la lune.

Surfing in Muizenberg



Alors pour mon deuxième week-end sous le soleil de Cape Town, j'ai vraiment optimisé mon temps libre!
Vendredi soir, un petit barbecue chez Sebastian et ses coloc. 3 allemands, une Sud-Africaine qui parle Allemand, en début de soirée je me suis sentie un peu perdue...
Ils habitent le quartier de l'Observatory, tout à côté de l'hôpital, une grande maison magnifique! Il va falloir que je me fasse inviter plus souvent!

Samedi midi, rendez-vous à Muizemberg avec Sebastian et Lewis, un autre allemand, pour aller s'essayer au Surf (se perfectionner pour les deux allemands, découvrir pour moi :-) ). Lewis a un ami Sud-Africain, étudiant en médecine par ailleurs, pro du surf, prêt à m'expliquer les bases.

Muizenberg a de belles vagues, et l'eau est assez chaude: il faut savoir que la pointe du Cap (le Cap de Bonne-Espérance), sépare les océans Atlantique et Indien. La proximité du pôle Sud et les courants font que la partie Atlantique de l'Océan reste très fraiche quelle que soit la saison (terrible en été: c'est la canicule à l'extérieur mais la mer reste à 15 degrés!), alors que la partie Indienne a une température plus qu'acceptable!
Muizenberg est du côté Indien; parfait pour moi!

Bon alors déjà, le surf, c'est plutôt violent, malgré le fait que les vagues soient "parfaites" ce samedi: je recule de 2 mètres à chaque vague!
Et grâce à mes cours particuliers, j'ai réussi, en deux heures de surf, à tenir une fois sur les genoux! Belle réussite pour un début, et surtout belle marge de progression pour l'avenir! (je recommencerai probablement ici si le temps le permet à nouveau!)


Drapeau noir, ça veut dire mer "violente", mais on est tranquille côté requin: il y aurait un dessin de requin et surtout une sirène stridente s'il y en avait un à l'horizon. Me voilà rassurée.(genre.)


Et comme partout au Cap: les montagnes ne sont jamais très loin.


Le vieille femme et la mer (et les surfers!)

En tous cas, c'est épuisant de surfer!

jeudi 20 mai 2010

Brèves de la semaine (2)

Le lendemain, syndrome Grippal: Fièvre, courbatures, mal au ventre...Pas question de laisser trainer ça, en plus je ne sais même pas ce qui est en vente libre ici et ce qui nécessite une prescription: je vais chez le médecin.

Paul et Barbara insistent: il ne faut pas aller voir un médecin public, ce serait suicidaire, non non il faut aller voir un médecin privé.

C'est une jeune médecin Sud-Africaine, qui visiblement a peur de passer à côté de THE diagnostic qui pourrait l'envoyer au tribunal. Donc, j'ai des courbatures, et j'ai mal au ventre.
"mal au ventre? vous avez un ulcère (ce n'est pas une question, mais une affirmation), et vous êtes enceinte! (là c'est une demi-question, mais à peine).
Non, vous êtes sûre??
Sii, vous êtes enceinte.
Noon? Bon. Ca doit quand même être vos ovaires. Il faut faire un scanner! c'est grave!
Il y a un hôpital juste à côté, venez on va aller faire un scanner.
Non? Une écho alors?
Ecoutez je suis d'astreinte cette nuit, appelez-moi! Et puis si ça va cette nuit, venez me voir demain matin pour être sûr que ça va toujours.
Bon, vous avez mal au ventre, on va quand même aller à l'hôpital pour vous faire une intra-veineuse d'antalgiques. Et d'anti-nauséeux aussi."

Note: à ce moment précis, j'ai sérieusement pensé à m'enfuir du cabinet. Mais les issues étaient toutes fermées...

Je suis repartie avec une ordonnance de Mopral, pour mon "ulcère" et des anti-nauséeux. Pas du tout ce que je voulais, mais bon. Une bonne journée de repos, avec du Doliprane apporté de France toutes les 6h, et c'est passé!

Les temps sont durs pour les médecins privés en Afrique du Sud...


A propos, j'ai appris qu'ici se spécialiser est très long: Tout le monde est médecin généraliste pendant 3 ans, c'est obligatoire! Ensuite seulement ceux qui ont encore le goût des études peuvent se spécialiser.
En théorie, c'est plutôt brillant: chaque spécialiste a été généraliste avant, donc son savoir ne se limite pas du tout à sa spécialité. En pratique: 3ans à rajouter aux 11 déjà présents...quel bonheur... heureusement que ce n'est pas comme ça en France...


Donc, après mon presque-décès, et une journée de repos, ça allait heureusement beaucoup mieux. La semaine a tranquillement suivi son cours, Hatter Institute-Hôpital.
J'ai pu voir un Tilt-Test: après avoir allongé un patient pendant 30minutes, on l'accroche au brancard, et on met le brancard à 60 degrés pendant 40minutes, en observant si le patient perd connaissance ou non. En fait, il ne perd en gros jamais connaissance. 45minutes passionnantes...
En fait, je ne me suis pas ennuyée. D'abord parce que la patiente avait un dossier comme j'en ai rarement vus (15 pages recto-verso écrites par elle-même sur tous ses "symptomes": "quand c'est l'hiver j'ai des décharges éléctriques dans les jambes mais que quand je porte des vêtements en coton, et puis quand je suis sur une jambe et que je mange une pastèque en même temps alors j'ai des hallucinations et c'est désagréable", enfin je vous laisse imaginer, 15 pages COMPLETES).
Et ensuite parce qu'à un moment, le médecin, que je croise tout le temps mais à qui je n'ai pas "officiellement" été présentée, s'est mis à me parler en allemand, et ne s'arrêtait plus! Je crois qu'il m'a fait un mini-cours sur les syncopes. Au bout de 5 loongues minutes, il s'est tu; peut-être attendait-il une réponse à une hypothétique question?
En tous cas ça m'a permis de glisser un petit "heu, sorry, I didn't understand ANYTHING about what you just said", ce qui a permis au médecin de réaliser que non, je n'étais pas allemande, comme en gros tous les autres étudiants médicaux étrangers de l'hôpital.
Voilà qui est clarifié.


Mercredi, jour de lab. Un éminent professeur de cardiologie est en visite chez nous, venu tout droit des très grands Etats-Unis d'Amérique, de la Mayo Clinic. Pour ceux qui ne connaissent pas, ne pensez pas à une petite clinique de quartier. Non non non. LA mayo clinic, c'est LE centre de santé Américain, avec une activité de recherche énorme (= ils trouvent et publient beaucoup de choses avant tout le monde; normal, ce sont des américains!En plus, comme nous l'a répété plusieurs fois le professeur, ils ont 3 hélicoptères rien qu'à eux!)

Comme vous l'avez compris, ce monsieur m'a énervé. Il avait besoin d'aller sur internet, et apparemment mon ordinateur était le seul "disponible", ayant été appelée par Sandrine pour discuter d'un truc. Bon. Alors je vais faire ma pause-déjeuner, et je vais prendre mon temps pour manger mon sandwich.

20 minutes plus tard, je tente une approche du côté de mon bureau; mais monsieur le professeur est littéralement installé, sandwich et verre de coca disséminés sur mes articles autour de l'ordinateur; c'est tout juste s'ils ne sont pas recouverts de mayonnaise. Et surtout, il est trop occupé à regarder ses mails pour me regarder, ou même tenter un poli "thank you for letting me using your computer" ou bien "I won't be long". Non non, il ne me voit pas. Bon, je vais aller prendre un café alors. Après tout, il est peut-être en train de sauver des vie aux USA?

2 cafés et 3 verres d'eau plus tard, toujours dans la plus complète ignorance, Monsieur est parti. En laissant verre et assiette sales sur mes articles, je vous rassure.
Après la vaisselle, je peux enfin retourner à mon travail, et enfin terminer mon travail du matin. Résumer 3 articles dans un document Word; chiant mais nécessaire pour ma revue de la littérature.

hmmm...ou est mon document word? Ah bah il devait le géner, parce qu'il l'a fermé. Sans l'enregistrer...SANS L'ENREGISTRER!!
Ca veut dire que non seulement il a fermé un document qui n'était pas le sien sur un ordinateur qui n'était pas le sien, mais en plus quand l'ordinateur lui a demandé s'il voulait enregistrer le document d'abord, il a cliqué non!

Une matinée de travail évaporée. Par un C... de mal élevé de professeur américain.

Et dire que j'ai du passer l'après-midi entier à écouter 2 cours qu'il a donné à tous les cardiologues sur la cardiologie la vraie, pas celle de ces Sous-développés de Sud-Africains.

Je hais les américains.

mardi 18 mai 2010

Robben Island



Lundi après-midi, j'ai rendez-vous avec un groupe d'étudiants pour aller visiter Robben Island, l'île qui a servi de prison politique pour les opposants à l'Apartheid (et qui a été complètement "désaffectée" à partir de 1996! Seulement depuis 14 ans!)

Le temps, magnifique au Cap, s'est dégradé pendant la demi-heure de traversée en mer, donc mes photos sont un peu pourries, je vous préviens.

J'ai rencontré Sebastian, un étudiant allemand, au diner couchsurfing, et il était aussi là au pot-luck dinner de samedi dernier; il est arrivé au Cap en même temps que moi, ce qui en fait un parfait "copain de visite"!
Il étudie le "management du développement". C'est un master en 2 ans réalisé en partenariat avec l'Allemagne, et qui choisit principalement des étudiants de pays en voie de développement (mais pas que, je sais que l'Allemagne est développée :-) ). Dans le petit groupe de Robben Island, il y a donc une Finnoise, une Nambienne, deux Beninois, et trois Allemands. Leur programme comprend 5 mois au Cap, puis 3 mois dans une petite ville inconnue d'Allemagne, puis 10 mois au Cap. Et il y a un autre groupe en Allemagne qui fait l'inverse (un peu moins sympa, quand même).
Les Africains du groupe, l'Allemagne ça va leur faire un drôle de choc! Ce n'est pas plus mal de commencer la transition en douceur avec l'Afrique du Sud.



Enfin, revenons à Robben Island. On ne voit pas à deux mètres à cause de la brume, mais assez quand même pour se dire qu'on n'aimerait pas trop être emprisonné là. Rappelons que Nelson Mandela ("Madiba" pour les intimes) y a passé 18 ans. Pas mal.

Un détenu a tenté de s'échapper, deux fois de suite, en nageant de l'Ile jusque Cape Town. Beau record; c'est quand même 12 Km, et en plus comme c'est l'Antarctique et qu'on est près du pôle sud, c'est trèès froid toute l'année.
Dommage pour lui, les deux fois la police l'attendait sagement au Cap pour le repêcher et le ramener en ferry sur l'Ile...

Cette anecdote est tout ce que j'ai compris de la visite, par contre. J'ai encore un peu de mal avec l'accent Africain, qui peut être très rude. Et puis je soupçonne fortement le guide, un ancien prisonnier comme le veut la règle, d'avoir mélangé Anglais et Afrikaans, ce qui aide les allemands à comprendre, mais pas vraiment moi. (J'aurais vraiment dû faire allemand en 4ème. Je le savais.)


Ils étaient près de 80 prisonniers dans des pièces comme ça, et n'ont eu les lits que les dernières années, quand les conditions de détention ont commencé à s'ébruiter...


Les cellules individuelles


On n'est pas exactement tout seuls à visiter...

Enfin, même si je n'ai pas compris grand chose à la visite qui pourtant avait l'air fort intéressante, ça m'a définitivement donné envie d'en lire plus sur le sujet!

premier week-end ensoleillé!



Aaah, enfin. Il fait beau, presque chaud...ça fait plaisir!

Vendredi en fin d'après-midi, les djeuns du labo de cardio (qui sera désormais le "lab" pour plus de réalisme et de facilité) m'invite à se joindre à eux dans le petit "bar" étudiant du Campus. En fait de bar, c'est une salle, avec quand même un "bar" en bois, tenue par un des étudiants, Damian, qui "ouvre le bar" le vendredi quand il peut, en gros entre 17h et 20h. C'est assez sympa!

De toutes façons, maintenant que je suis toute seule dans ma voiture, je ne peux pas vraiment boire, suis capitaine de soirée tout le temps :-)
Ca me donne l'occasion de passer un peu de temps avec mes "collègues", le sus-cité Damian, Zulfah (avec l'accent sud-africain le plus prononcé que j'ai jamais entendu!), Gaurang qui est indien...


Samedi matin, je vais avec Paul et Barbara au marché! c'est un marché bio-bobo (je n'aurais jamais pensé trouver ça en Afrique du Sud!), situé dans le quartier de Woodstock, assez risqué et un peu pourri, mais qui essaie de se refaire une réputation (et qui y arrive très bien le samedi matin!)Ca s'appelle le "Old Biscuit Mill market"





Brocante, décoration, vêtements..Il y a aussi de la nourriture de partout dans le monde, y compris de France; ce jour-là je me suis acheté du pâté de pays et une demi-baguette, un vrai régal :-)

Le marché alimentaire est couvert, les stands sont tout autour de plusieurs longues tables de banquet où les gens peuvent s'asseoir pour profiter de tout ça!






Et enfin, Paul et Barbara au marché:



L'après-midi, j'ai retrouvé Jen, l'anglaise que j'avais rencontré au diner couchsurfing la semaine d'avant, qui m'a fait visiter long street, une rue du centre ville avec de nombreuses boutiques de décoration, de créateurs....bizarrement, les gens ne doivent pas sortir de chez eux le samedi soir parce que c'était vide!
Et les boutiques sont fermées à clef: il faut sonner pour se faire ouvrir la porte. Comme sur la place Vendome.
Le soir, nous sommes allées à un Pot-Luck dinner: chacun apporte un plat à manger, et la plupart des gens ne se connaissent pas entre eux. Comme ça j'ai rencontré encoore plus de gens, comme Sebastian, un allemand, arrivé comme moi deux semaines avant. On va pouvoir visiter ensemble!


Dimanche, je vais avec Zulfah et ses amis à un Good food and Wine Tasting dans le centre de Cape Town. Il y a plusieurs chefs en démonstration, dont un chef anglais, apparemment une star, Gordon Ramsay. Elle est choquée que je ne connaisse pas, mais bon depuis quand les Anglais savent cuisiner, aussi?

L'endroit est bondé, mais le vin Sud-Africain a vraiment du potentiel!

jeudi 13 mai 2010

La conduite, et Sea Point



13 jours que je suis au Cap. Il a plu 11 jours, et fait beau 2 jours. Aaaargh! Du coup, je me suis acheté le CD de Mika et j'écoute "Rain" en boucle le matin dans les embouteillages pour être quand même de bonne humeur. Le problème c'est que parfois après je me retrouve sur le côté droit de la route, mais une voiture en face pour se rendre compte qu'il y a un petit problème, et hop un coup de volant et tout rentre dans l'ordre! (je vais mourir??heu, mais noon...)

De toutes facons c'est pas compliqué la conduite ici, il faut se méfier de 2 trucs: les taxis et les gens.
les taxis collectifs:ils ressemblent à ça


Tout le monde m'a dit: FUIS tous les taxis que tu vois! maintenant j'ai compris: ce sont les rois de la route. Ils s'arrêtent brusquement pour faire descendre des passagers, y compris sur l'autoroute, et repartent aussi quand ils veulent, et sans clignotant. Ah oui, et les feux, ils s'en foutent aussi. Il vaut mieux ne pas les chercher! Donc comme toute bonne touriste qui se respecte je tremble et je ralentis dès que j'en vois un; et 9 fois sur 10 je m'auto-félicite quand 2 minutes après ils pilent sans prévenir.

les gens: plus particulièrement Africains noirs. Leur gros problème, c'est qu'ils n'ont pas compris que la route c'est pour les voitures, et les trottoirs pour les piétons. Donc quoi qu'il arrive, ils marchent sur la route. Même quand il y a une voiture. Ils ne vont pas accélérer, ni se décaler, tu n'as qu'à attendre dans ta voiture, ils marchent quoi. Apparemment ça marche comme ça dans les townships, et du coup ils ne voient pas pourquoi ça marcherait autrement à l'extérieur.
Donc quand un taxi s'arrête sur l'autoroute, et dépose des passagers, vaut mieux avoir le pied sur le frein. A croire qu'ils sont suicidaires... Et je ne parle même pas de la nuit!

Alors plein de taxis + des gens, là il faut couper Mika et se concentrer pour ne pas tuer/ se faire tuer!

mais sinon, c'est super sympa

Hier après-midi, il s'est subitement mis à faire grand soleil. J'avais rendez-vous avec Tamara, nièce d'un très bon amis d'un de mes collègues au Wilson Centre, à Toronto. Elle habite à Seapoint, un peu plus au sud du Waterfront. On a marché pendant plusieurs heures le long de la côte, le paysage est incroyable! Cape Town est la plus belle ville que j'aie jamais visitée (Paris ce n'est pas pareil: ici c'est la nature qui est magnifique, c'est différent!)
J'y retournerai bientôt pour prendre des photos, puisque c'est un autre endroit "safe" de la ville, à condition de partir avant la tombée de la nuit.

je suis aussi allée au centre FIFA de la ville et j'ai réussi à avoir une place pour le 2e match de la coupe, france-uruguay!! Ca va être génial!!!

Samedi au Waterfront



Forte de mon indépendance nouvelle, et samedi étant le 2ème jour de non-pluie depuis mon arrivée (sur 8, ça ne fait pas lourd...), je décide d'aller me promener dans la bulle "safe" pour touristes du cap, le Waterfront. Parfait pour une première sortie toute seule!


Et comme ça, je peux enfin sortir mon rélex de son tiroir.












Un premier groupe "typique"


Les concurrents numéro 17


Concurrents numéro 1684