mardi 18 mai 2010

Robben Island



Lundi après-midi, j'ai rendez-vous avec un groupe d'étudiants pour aller visiter Robben Island, l'île qui a servi de prison politique pour les opposants à l'Apartheid (et qui a été complètement "désaffectée" à partir de 1996! Seulement depuis 14 ans!)

Le temps, magnifique au Cap, s'est dégradé pendant la demi-heure de traversée en mer, donc mes photos sont un peu pourries, je vous préviens.

J'ai rencontré Sebastian, un étudiant allemand, au diner couchsurfing, et il était aussi là au pot-luck dinner de samedi dernier; il est arrivé au Cap en même temps que moi, ce qui en fait un parfait "copain de visite"!
Il étudie le "management du développement". C'est un master en 2 ans réalisé en partenariat avec l'Allemagne, et qui choisit principalement des étudiants de pays en voie de développement (mais pas que, je sais que l'Allemagne est développée :-) ). Dans le petit groupe de Robben Island, il y a donc une Finnoise, une Nambienne, deux Beninois, et trois Allemands. Leur programme comprend 5 mois au Cap, puis 3 mois dans une petite ville inconnue d'Allemagne, puis 10 mois au Cap. Et il y a un autre groupe en Allemagne qui fait l'inverse (un peu moins sympa, quand même).
Les Africains du groupe, l'Allemagne ça va leur faire un drôle de choc! Ce n'est pas plus mal de commencer la transition en douceur avec l'Afrique du Sud.



Enfin, revenons à Robben Island. On ne voit pas à deux mètres à cause de la brume, mais assez quand même pour se dire qu'on n'aimerait pas trop être emprisonné là. Rappelons que Nelson Mandela ("Madiba" pour les intimes) y a passé 18 ans. Pas mal.

Un détenu a tenté de s'échapper, deux fois de suite, en nageant de l'Ile jusque Cape Town. Beau record; c'est quand même 12 Km, et en plus comme c'est l'Antarctique et qu'on est près du pôle sud, c'est trèès froid toute l'année.
Dommage pour lui, les deux fois la police l'attendait sagement au Cap pour le repêcher et le ramener en ferry sur l'Ile...

Cette anecdote est tout ce que j'ai compris de la visite, par contre. J'ai encore un peu de mal avec l'accent Africain, qui peut être très rude. Et puis je soupçonne fortement le guide, un ancien prisonnier comme le veut la règle, d'avoir mélangé Anglais et Afrikaans, ce qui aide les allemands à comprendre, mais pas vraiment moi. (J'aurais vraiment dû faire allemand en 4ème. Je le savais.)


Ils étaient près de 80 prisonniers dans des pièces comme ça, et n'ont eu les lits que les dernières années, quand les conditions de détention ont commencé à s'ébruiter...


Les cellules individuelles


On n'est pas exactement tout seuls à visiter...

Enfin, même si je n'ai pas compris grand chose à la visite qui pourtant avait l'air fort intéressante, ça m'a définitivement donné envie d'en lire plus sur le sujet!

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